Vous dites " glocal " !
Mais que va faire ATTAC dans la vie locale ?
Après l’Erika, la question parait saugrenue ! Tant les liens entre le néo-libéralisme et la politique locale ont été, là comme ailleurs, démontrés.
Dans les Hauts-de-Seine, où 8 communes sur 35, ont adhéré à ATTAC, nous avons nous aussi notre part.
L’opération Val-de-Seine : Renault vend plus de 50 hectares aux plus offrants, obéissant à une logique purement libérale, alors que l’Etat détient 46% de son capital. Que fait-on de ces terrains ? Le projet de M. Fourcade bafoue le sens commun : élaboré sans consultation véritable des habitants de Boulogne-Billancourt et des environs, il réserve la portion congrue aux équipements sociaux, fait l’impasse sur l’emploi et ne répond à aucune exigence écologique. Par contre … nous aurons la Fondation François Pinault ; l’homme d’affaires, grand collectionneur d’art, installera dans l’île Seguin, haut lieu de l’histoire ouvrière, sa collection privée.
Quid du bouclage de l’A86 à l’ouest de Paris, des marchés publics qui l’accompagnent et des deux tunnels qui en résultent (8,8 milliards F) : un de type " Mont Blanc ", l’autre inaccessible au SAMU et aux pompiers.
Et la malbouffe que des entreprises transnationales servent aux enfants des écoles.
Trois exemples qui intéressent les citoyens ; où la démocratie locale pourrait accoucher de projets alternatifs.
Nous commençons avec Val-de-Seine et la malbouffe.
Oui, le " glocal " est parfois glauque, et alors il concerne ATTAC.