ATTENTION : REPORT du colloque « Face à la crise écologique et sociale, quelles relocalisations et reconversions ? » à Paris

, par attac92

ATTENTION : REPORT du colloque initialement prévu le 22 novembre 2010 :

Face à la crise écologique et sociale, quelles relocalisations et reconversions ?

Des difficultés imprévues sur l’organisation de certains ateliers nous conduisent à prendre avec regret la décision de reporter le colloque initialement prévu le lundi 22 novembre.

Dans une période pré-électorale (élections professionnelles en mars 2011 à la SNCF), la CGT ne souhaite pas risquer que l’atelier "transports" se
transforme en une confrontation entre organisations syndicales. Pour sa part , Attac considère que ce risque pourrait être circonscrit, mais ne souhaite pas modifier à la dernière minute l’équilibre politique et thématique du colloque.

Par ailleurs le mouvement social sur les retraites nous a tous fortement mobilisés, l’information sur le colloque a peu circulé au sein des syndicats, et la participation significative de militants syndicaux n’est pas assurée à cette date du 22 novembre, veille d’une nouvelle
journée d’action interprofessionnelle.

Attac a donc décidé avec regret pour ces deux raisons de reporter ce colloque. Nous sommes conscients que cette décision tardive ne peut que mettre dans l’embarras beaucoup d’entre vous. Nous vous prions d’accepter nos excuses pour les désagréments que cela peut vous causer.

Syndicats et associations parties prenantes de ce colloque, nous avons tous conscience de l’importance de développer le dialogue et les lieux d’élaboration commune entre militants et responsables syndicaux, écologistes et altermondialistes. Attac poursuivra l’organisation de ce
colloque dans de meilleures conditions et vous fera rapidement des propositions en ce sens.

Genviève Azam, Thomas Coutrot, Gilles Lemaire

Voici ce que prévoyait ce colloque :

Colloque organisé par Attac avec la participation de l’Aitec, des Amis de la Terre, de la CFDT, de la CGT, du CRID, du collectif Richesses, de la Confédération paysanne, de l’association 4D (dossiers et débats pour le développement durable), de la FSU, de Global Chance, de Greenpeace, du Réseau Action Climat, du collectif Relocalisons, de l’Union syndicale Solidaires , du réseau Transform !...

Le colloque se tiendra lundi 22 novembre 2010 à Paris le matin de 10h à 13h avec trois ateliers en parallèle sur les transports, l’agriculture / l’alimentation et l’énergie à la Bourse du Travail (3 rue du Château d’Eau métro République ) et l’après-midi avec deux tables rondes successives sur les relocalisations et les reconversions en plénière salle Eugène Henaff (bd du Temple . annexe Varlin de la Bourse métro République ).

Entrée libre

La crise globale actuelle est avant tout une crise de la globalisation économique et financière qui s’est traduite par une augmentation vertigineuse des inégalités entre les sociétés et à l’intérieur des sociétés, une accélération de la pression sur des ressources non-renouvelables, des pollutions qui menacent les équilibres écologiques et la vie des plus démunis, pendant que le dérèglement climatique s’accélère. La question sociale est inséparable de la question environnementale, au Nord et au Sud : le modèle économique et social dominant saccage en même temps le travail, les ressources naturelles et les milieux de vie.

Des liens se sont construits entre associations à vocation écologiste, syndicats de salariés, syndicats de paysans, associations citoyennes et de solidarité internationale, notamment au moment du Grenelle de l’environnement en France : rien en effet ne serait plus terrible que les divisions entre ceux qui traditionnellement portent la question sociale et ceux qui sont davantage engagés dans les questions environnementales. Ces liens se sont renforcés dans la préparation du COP15 et du contre-sommet de Copenhague en décembre 2009 et ont permis une expression des mouvements sociaux inédite.

Ce séminaire a pour objectif d’élargir la réflexion et l’action. Les défis sont nombreux. Comment concilier le droit à l’emploi pour tous et la transition vers des productions et consommations sobres en ressources et moins polluantes ? Comment rendre les multinationales responsables de leurs impacts sociaux et environnementaux ? Comment envisager une relocalisation des activités qui puisse assurer le contrôle de la production et de ses usages, la solidarité sur un territoire et au niveau international, le respect des écosystèmes ? Quelles alternatives opposer à la fermeture d’entreprises ? Comment penser la formation dans une perspective de reconversion des activités. Comment articuler le local et le global en prenant en compte à la fois la dette sociale et la dette écologique ?

Nous avons voulu nous appuyer d’abord sur des expériences concrètes dans trois secteurs d’activité en France, les transports, l’agriculture et l’énergie, pour repérer ensemble les difficultés et points de vues contradictoires, et ensuite mieux les cerner, les comprendre et envisager les convergences possibles. Dans un deuxième temps, deux tables rondes permettront de reprendre ces réflexions globalement : les enjeux ne peuvent être traités seulement secteur par secteur car ils engagent la solidarité et la justice sur les territoires et au niveau international.