Colloque "Face à la crise écologique et sociale, quelles relocalisations et reconversions ?" à Paris

, par attac92

Le vendredi 15 octobre 2010 colloque à Paris

Face à la crise écologique et sociale, quelles relocalisations et reconversions ?

avec la participation de l’Aitec, des Amis de la Terre, d’Attac, de la CFDT, de la CGT, du CRID, du collectif Richesses, de la Confédération paysanne, de l’association 4D (dossiers et débats pour le développement durable), de la FSU, de Global Chance, de Greenpeace, du Réseau Action Climat, du collectif Relocalisons, de l’Union syndicale Solidaires ,...

La crise globale actuelle est avant tout une crise de la globalisation économique et financière qui s’est traduite par une augmentation vertigineuse des inégalités entre les sociétés et à l’intérieur des sociétés, une accélération de la pression sur des ressources non-renouvelables, des pollutions qui menacent les équilibres écologiques et la vie des plus démunis, pendant que le dérèglement climatique s’accélère. La question sociale est inséparable de la question environnementale, au Nord et au Sud : le modèle économique et social dominant saccage en même temps le travail, les ressources naturelles et les milieux de vie.

Des liens se sont construits entre associations à vocation écologiste, syndicats de salariés, syndicats de paysans, associations citoyennes et de solidarité internationale, notamment au moment du Grenelle de l’environnement en France : rien en effet ne serait plus terrible que les divisions entre ceux qui traditionnellement portent la question sociale et ceux qui sont davantage engagés dans les questions environnementales. Ces liens se sont renforcés dans la préparation du sommet et du contre-sommet de Copenhague en décembre 2009 et ont permis une expression des mouvements sociaux inédite.
Ce séminaire a pour objectif d’élargir la réflexion et l’action. Les défis sont nombreux. Comment concilier le droit à l’emploi pour tous et la transition vers des productions et consommations sobres en ressources et moins polluantes ? Comment rendre les multinationales responsables de leurs impacts sociaux et environnementaux ? Comment envisager une relocalisation des activités qui puisse assurer le contrôle de la production et de ses usages, la solidarité sur un territoire et au niveau international, le respect des écosystèmes ? Quelles alternatives opposer à la fermeture d’entreprises ? Comment penser la formation dans une perspective de reconversion des activités. Comment articuler le local et le global en prenant en compte à la fois la dette sociale et la dette écologique ?

Nous avons voulu nous appuyer d’abord sur des expériences concrètes dans trois secteurs d’activité en France, les transports, l’agriculture et l’énergie, pour repérer ensemble les difficultés et points de vues contradictoires, et ensuite mieux les cerner, les comprendre et envisager les convergences possibles. Dans un deuxième temps, deux tables rondes permettront de reprendre ces réflexions globalement : les enjeux ne peuvent être traités seulement secteur par secteur car ils engagent la solidarité et la justice sur les territoires et au niveau international.

Le colloque se tiendra à Paris :
 le matin de 10h à 13h avec trois ateliers en parallèle, à la Bourse du Travail 3 rue du Château d’Eau, Paris 10e métro République
 et l’après-midi avec deux tables rondes successives sur les relocalisations et les reconversions en plénière salle Jean Dame 17 rue Léopold Bellan, Paris 2e, métro Réaumur-Sébastopol.
Entrée libre