Café-débat "Les institutions internationales" à Colombes

, par attac92

ATTAC 92 vous invite au café-débat

jeudi 20 novembre 2008 à 20 heures 30

Au café-restaurant « FRAIS ET NATURE »
5, place Maurice Chavany, à COLOMBES (c’est la place centrale, au centre de Colombes. On y entre par la rue du Bournard ou par la rue Saint Denis)

Nous continuons notre cycle de débats, sur les méfaits du néo-libéralisme : après les crises financières, les fraudes fiscales, les institutions internationales et ensuite les crises alimentaires.

Le thème :

Les institutions internationales

L’intervenant : Nils Andersson membre du conseil scientifique d’Attac

Modérateur : Bernard Kervella Membre du Conseil Scientifique d’Attac

Aujourd’hui, conséquence de sa mise sous tutelle par les grandes puissances, du rôle de Directoires comme le G8, l’OMC, le FMI/Banque mondiale, l’OTAN, de l’influence des transnationales sur les décisions prises et suite aux profonds changements survenus dans la monde depuis 1945 : décolonisation, fin d’un monde bipolaire, suprématie de l’économie de marché, dégradation accélérée de l’écosystème, le système des Nations unies mis en place à San Francisco n’est pas en mesure de remplir ses missions. De plus il se voit déposséder de prérogatives inscrites dans la Charte par les Grandes puissances, notamment sur la question de la guerre et de la paix son rôle fondateur.
Ce constat fait, il serait dangereux de ne pas entendre que la fin de l’ONU serait un événement d’une gravité extrême, ce serait ignorer que le meilleur des mondes pour tous les “réalistes” est celui des réunions bilatérales, où la loi du plus fort s’impose, celui des conciles, où les participants sont choisis par leurs pairs et où, entre affiliés, le cynisme du pouvoir peut s’exprimer sans fard. La fin de l’ONU signifierait le passage à un monde encore plus inégal, livré à l’arbitraire des puissances actuelles et à venir.

Une condition première pour un autre monde, moins inégal, est que l’Organisation des Nations unies, institution régie par le multilatéralisme, soit mise au centre du système des relations internationales. Il est impératif que soient définis des stratégies et des programmes coordonnés, pour faire face aux crises socio-économiques et aux visées politico-militaires, dans le monde globalisé et profondément déstabilisé qui est le nôtre, cela ne peut se faire en multipliant les instances de décisions.
Plus de démocratie dans le système des relations internationales, demande de concevoir des formes de représentation citoyenne constituées ou émanant du mouvement social pour peser sur les positions adoptées par les États qui reste le levier sur lequel les opinions publiques peuvent agir. Les peuples doivent prendre la parole au sein des Nations unies et des instances internationales. Les citoyens ne doivent pas se contenter de participations alibis, mais se donner le moyen de faire entendre leur voix, de pouvoir user d’un contrôle des décisions prises et de leur application. Il n’y a pas de réforme du système des Nations unies dans une voie démocratique sans transformer l’ensemble du système des relations internationales

Rappels :
 1. La seule obligation pour les participants est de consommer une boisson.
 2. On peut dîner sur place en retenant sa table, au plus tard le mardi 18 novembre, au 01 56 83 45 72 et en arrivant vers 19 heures 15, afin que le service ne retarde pas l’horaire de la réunion.
 3. Communiquez-nous les noms et adresses d’amis que vous souhaitez voir invitez, avec leur adresse postale, ou mieux leur adresse électronique. Démultipliez cette invitation à partir de votre e-mail.
 4. Si vous recevez cette invitation par la poste, vous pouvez nous faire faire des économies, en nous communiquant votre adresse électronique, si vous en avez une, au bkervella@orange.fr ou en nous faisant savoir que vous ne désirez plus recevoir l’annonce de nos cafés-débats.

Merci

Prochain débat :
Le jeudi 18 décembre 2008 : Les crises alimentaires