Réunion à Nanterre : "Face à la crise : Appel à la responsabilité"

, par attac92

% ATTAC 92 %

FACE A LA CRISE : APPEL A LA RESPONSABILITE

ATTAC 92 invite chacune et chacun à une rencontre de réflexion et d’action sur la crise :

le samedi 13 décembre 2008 de 10h à 12h30
Salle du parc des Anciennes-Mairies, 11 rue des Anciennes Mairies, Nanterre.

RER A (Nanterre-ville) - Bus 357, 559, 157, 159, 160 (Parc des Anciennes Mairies)

Pour ceux qui le souhaitent la réunion se poursuivra par une « auberge espagnole », chacun apportant victuailles et boissons que nous partagerons.
Des solutions et des moyens d’action existent déjà, d’autres sont à imaginer ensemble.
L’avenir est encore ouvert, tout dépend de nous !
Notre époque est confrontée à ce qui est probablement la crise la plus grave des temps modernes car, au delà d’un aspect immédiat économique et financier, elle revêt à plus long terme des formes inédites : démographique, écologique, éthique... , cette conjonction pouvant conduire à un effondrement de dimension planétaire. En pareil cas ce sont évidemment les plus démunis qui subiront les conséquences les plus dures : chômage, perte des garanties sociales (système de santé, retraites...) et des services publics, entraînant une précarité généralisée, un déclin de la démocratie.

Cette crise était prévisible et même annoncée par les plus lucides : déjà au début des années 70 le Club de Rome lançait un cri d’alarme soulignant l’impossibilité d’une croissance infinie, le philosophe allemand Hans Jonas avec « Le principe de responsabilité » nous rappelait à notre devoir vis à vis des générations futures, et l’économiste / agronome René Dumont appelait à l’action dans son ouvrage « L’utopie ou la mort ».

Les classes dominantes dont la responsabilité est écrasante se trouvent ainsi radicalement disqualifiées pour détenir plus longtemps un pouvoir dont elles ont fait jusqu’ici un usage calamiteux. Le temps est donc venu pour chacun d’entre nous de se réapproprier collectivement l’action politique. Mais l’histoire démontre abondamment qu’en cas de crises extrêmes il est plus facile de fuir la réalité, chacun se repliant sur lui-même, sur ses problèmes personnels, dans la vaine espérance d’échapper à l’orage.

Cette fois une telle attitude n’est plus possible car la survie de l’humanité est en jeu. Cela est particulièrement vrai pour tous ceux d’entre nous qui ont la responsabilité de jeunes enfants. Il y a une sorte d’aveuglement à se préoccuper d’assurer au mieux leurs besoins de chaque jour sans s’interroger sur le monde dans lequel ils auront à vivre demain, et dont nous serons directement responsables.
L’altermondialisme en général et ATTAC en particulier, par sa vocation de mouvement d’éducation populaire, sont le fruit d’une telle prise de conscience.

Aujourd’hui la passivité s’apparente à une complicité et le temps de l’action ne peut plus être éludé.